Une chose frappe nos yeux d'européens, depuis notre arrivée au Pérou : la pollution.
En effet, ici, la pollution est présente partout, en ville comme en campagne : des milliers de sacs plastiques jonchent le bord des routes, on croise des décharges à ciel ouvert, des petites ruelles cachent souvent un tas d'ordures, et dans les villes, on ne sent que les pots d'échappement... Nos yeux (et nos nez!) ne sont plus habitués à ce genre de spectacle, et nos consciences sont parfois choquées par le comportement des habitants. Ces Fils du Soleil, descendants des Incas qui vénéraient le Soleil, la Lune, la Terre Nourricière, et qui, aujourd'hui, jettent jusqu'à leurs sacs plastiques par les fenêtres des bus...
En effet, ici, la pollution est présente partout, en ville comme en campagne : des milliers de sacs plastiques jonchent le bord des routes, on croise des décharges à ciel ouvert, des petites ruelles cachent souvent un tas d'ordures, et dans les villes, on ne sent que les pots d'échappement... Nos yeux (et nos nez!) ne sont plus habitués à ce genre de spectacle, et nos consciences sont parfois choquées par le comportement des habitants. Ces Fils du Soleil, descendants des Incas qui vénéraient le Soleil, la Lune, la Terre Nourricière, et qui, aujourd'hui, jettent jusqu'à leurs sacs plastiques par les fenêtres des bus...
N'y a t-il réellement aucune conscience écologique au Pérou ?
Il y a un manque de moyens évident du pays qui a certainement aujourd'hui d'autres priorités que de s'occuper du traitement de ses déchets, quand tous les enfants ne vont pas à l'école, et qu'il reste beaucoup de routes à goudronner... Mais, il semblerait que les habitants ont aussi du mal à se projeter à long terme, ce qui se reflète dans la vie politique du pays. En effet, le Pérou sort de nombreuses années de terrorisme et de guérilla qui ont profondément marquées les mentalités des habitants. Il faut sûrement aussi prendre en compte que le Pérou se trouve sur une zone sismique importante et ne compte plus les tremblements de terre qui ont ravagé le pays. Mais il y a quand même une lueur d'espoir, quand on voit les inscriptions sur certains bords de routes, ou encore dans cette manifestation devant le palais de justice de Cuzco (photo ci-dessous). C'est certainement par la nouvelle génération que la prise de conscience se fera, mais je pense que nous (pays occidentaux), qui avons une longueur d'avance à ce niveau, pouvons faire quelque chose. Car ce sont en partie les grosses industries qui sont omniprésentes ici, comme Coca-Cola, Nestlé ou Nivéa par exemple, qui profitent de la rentabilité du marché Sud-Américain.
Il y a un manque de moyens évident du pays qui a certainement aujourd'hui d'autres priorités que de s'occuper du traitement de ses déchets, quand tous les enfants ne vont pas à l'école, et qu'il reste beaucoup de routes à goudronner... Mais, il semblerait que les habitants ont aussi du mal à se projeter à long terme, ce qui se reflète dans la vie politique du pays. En effet, le Pérou sort de nombreuses années de terrorisme et de guérilla qui ont profondément marquées les mentalités des habitants. Il faut sûrement aussi prendre en compte que le Pérou se trouve sur une zone sismique importante et ne compte plus les tremblements de terre qui ont ravagé le pays. Mais il y a quand même une lueur d'espoir, quand on voit les inscriptions sur certains bords de routes, ou encore dans cette manifestation devant le palais de justice de Cuzco (photo ci-dessous). C'est certainement par la nouvelle génération que la prise de conscience se fera, mais je pense que nous (pays occidentaux), qui avons une longueur d'avance à ce niveau, pouvons faire quelque chose. Car ce sont en partie les grosses industries qui sont omniprésentes ici, comme Coca-Cola, Nestlé ou Nivéa par exemple, qui profitent de la rentabilité du marché Sud-Américain.
ah ça, la pollution... je me souviens du même choc en Afrique: maladie des pays en voie de développement?? en tout cas, si les gens se mobilisent c'est déjà chouette!
RépondreSupprimercest, cool, on vous voit enfin en photo (on est rassuré ;-)vous avez vraiment un talent journalistique les filles
RépondreSupprimeran laure