Il est coutume de passer le réveillon et le jour de Noël en famille comme chez nous, mais la fête se déroule quelque peu différemment. Pas autant de chichi qu'en France, il fait bien trop chaud pour se mettre sur son 31. Pas de foie gras ou de saumon fumé. A la place, on déguste plutôt des viandes "asadas", grillées au barbecue.
A minuit, le voisinage tire des feux d'artifice, dignes (voire plus) de ceux organisés par nos communes lors du 14 juillet. Et alors que tout le monde admire le spectacle depuis son jardin, le Papa Noël en profite pour s'introduire dans les maisons et déposer les cadeaux au pied du sapin. Mais pas une montagne de présents comme nous avons l'habitude de voir dans nos salons, chacun reçoit un modeste cadeau de la part des différents invités.

Après le déssert et un dernier toast, les plus jeunes s'en vont danser dans une "boliche", une boîte de nuit organisée en plein air, similaire à nos bals de campagne mais en beaucoup plus "classe". En effet, les argentines ne lésinent pas quand il s'agit de sortir faire la fête et on se croirait tout simplement en plein défilé de mode.
Si nous avons eu l'occasion de partager ces traditions, c'est grâce à Gabriela, une volontaire que nous avons rencontré à l'Hôpital des enfants et qui nous a fait l'honneur de nous accueillir à sa table. Dans une ambiance aussi estivale, nous n'avons donc pas eu la nostalgie des fêtes en se sachant loin de notre famille, et nous avons été heureuses de découvrir comment se célébrait la "Navidad" en Argentine.
un bal de campagne, habillé classe, en plein hiver : ça c'est la classe ;-)
RépondreSupprimerAurélie.
ouais.... mais quand ^même, on aurait beau le vouloir, ça me paraîtrait difficile d'être classe aux fines gueules!!
RépondreSupprimeren tout cas, c'est super que vous ayez pu vivre ça ailleurs!